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Les conséquences psychologiques du confinement lié au Coronavirus

Le 09 juin 2020

Si le confinement a pu être une promenade de santé pour certaines personnes, pour d’autres le confinement a réellement eu des conséquences psychologiques plus ou moins importantes. Que cet impact psychologique soit positif ou négatif, examinons ensemble cette expérience inédite et la manière avec laquelle celle-ci a pu modifier notre comportement et nos habitudes.

 Un résumé de l'expérience du confinement

Pendant deux mois nous vivions confinés. Au cours de cette période, la plupart d'entre nous étions sages en respectant des consignes du gouvernement : le port des masques, les gestes barrières, la distanciation sociale, le lavage répété des mains, la désinfection des produits provenant de l'extérieur. Nous étions affublés d'attestations dérogatoires lorsque nous sortions pas plus d'une heure par jour, dans les périmètres prescrits, et seulement pour faire des achats de denrées essentielles, pour assouvir aux besoins des proches vulnérables, pour consulter un médecin ou tout simplement pour prendre de l'air. Nous avons expérimenté le télétravail et la scolarisation à domicile tout en étant enfermé avec nos enfants, nos partenaires ou tout seul, souvent dans les espaces étroits.

 

Aujourd'hui nous sommes à la phase de la levée partielle de notre enfermement collectif. L'heure est venue de faire face aux conséquences négatives sur le plan psychologique, social, culturel, commercial, professionnel et économique, dues à nos efforts sanitaires de protection contre un virus dévastateur que nous ne maîtrisons pas.  Quelque part, nous nous trouvons alors dans une double contrainte : ou bien vivre comme avant sans entraves mais au risque de faire étendre le virus  davantage afin de maintenir une économie saine ou bien vivre masqués, mi-confinés, à distance sociale avec boutiques, magasins, restaurants, bistros, et entreprises une moitié ouverts, sans événements sportifs ni culturels de masses, ou de tourisme à l'étranger pour aplanir la courbe montante du virus mais au risque de faire plonger le pays dans une conjoncture économique énorme. Des licenciements et des faillites massifs avec des effondrements mentaux menacent notre bien-être en même temps que le virus continue à nous guetter. Est-ce qu'on va favoriser l'écologie ou l’économie, deux systèmes indispensables pour assurer nos vies ?  De plus, des informations contradictoires en ce qui concerne la propagation véritable du virus, qui sera le plus susceptible de le contracter, quelle direction il va prendre et combien de temps il faudra avant de trouver un vaccin pour l'éliminer sont suffisantes pour nous confondre et nous inquiéter. 

Néanmoins, malgré les restrictions à nos libertés habituelles, cette quarantaine collective quasi-globale nous a apporté en tant qu'êtres humains des prises de conscience incontournables et comporte des conséquences au niveau de notre psychologie liées directement à cette situation de confinement et au coronavirus. Nous avons prêté plus attention à la nature, ayant « repris ses droits. » Pendant cette période prolongée de retraite obligatoire, nous avons pu remarquer  la poussée sauvage de plantes et de mauvaises herbes qui auraient été normalement  rasées, un ciel bleu dégagé de brouillard enfumé des usines et de sillages d'avions le jour et la réapparition des étoiles la nuit, les bêtes sauvages qui se promènent tranquillement en ville, une baisse de pollution  permettant une meilleure respiration, et même le chant plus audible des oiseaux avec moins de bruit à cause d'une circulation routière diminuée. Grâce à la pandémie du coronavirus nous avons mieux compris que nous sommes tous reliés les uns aux autres car cet « ennemi invisible » a mis en évidence qu'une personne peut contaminer plusieurs et plusieurs peuvent contaminer une personne. Qu'on soit homme ou femme, riche ou pauvre, jeune ou vieux et en dépit des différences de race, de religion, de parti politique ou de nationalité, le coronavirus ne reconnaît pas de distinctions sociales. Tout en plus, cet « ennemi invisible » ne connaît pas de frontières. Il menace la santé de l'humanité entière et contre laquelle nous devons lutter ensemble de manière scientifique et solidaire.  Au-delà des relations interhumaines, le virus a mis en évidence que nous faisons partie et sommes dépendants à toutes les formes de la nature qu'elles soient végétales, animales ou minérales sans lesquels nous ne pouvons pas survivre. On se rend compte qu'on ne peut plus continuer à exploiter sans frein la nature et les ressources terrestres sans payer un terrible prix.  D'une certaine façon, le COVID 19 nous a alerté qu'un plus grand défi que ce virus et ses mutations possibles futures nous attend : un changement climatique dramatique pour lequel nous devons nous préparer ensemble. 

 

Enfin, aussi difficile que soit le confinement, complet ou partiel, il nous a donné quelque chose de précieux qu'on manquait auparavant : le temps !  Avec plus de temps, on a pu passer plus de temps de qualité avec notre partenaire et nos enfants, à faire d'autres activités avec eux à part des jeux vidéo, courir des réseaux sociaux et regarder des films ou les émissions à la télévision qui n'invitaient pas beaucoup d'échanges.  A la place, on a fait des jeux de société, des puzzles, chanté et dansé ensemble. On a pensé plus souvent aux membres de la famille ou d'anciens amis, même amants, oubliés ou négligés, faute de temps, avec qui on a repris contact. Paradoxalement notre isolement social nous a plus socialisé !  Beaucoup d'entre nous ont trouvé enfin le temps pour vivre des moments solitaires de qualité afin de créer : faire du dessin ou de la peinture, écrire, bricoler, coudre, jouer de la musique, danser,  lire ou bien prendre le temps tout simplement pour réfléchir, rêver, se recueillir.

 

Faire face psychologiquement au virus
 

Cependant, ces bénéfices d'un confinement n’étaient pas et ne sont toujours pas à la portée de tout le monde. Il y a ceux et celles atteints du virus qui souffrent de douleurs intenables. Il y a des médecins, des infirmiers, des aides-soignantes, et des concierges parfois sans protections sanitaires ou d'équipement médical adéquats, qui sont  épuisés à force de travailler jour et nuit, tous les jours de la semaine dans les hôpitaux avec les malades et qui sont traumatisés par le nombre de personnes qu'ils soignent et celles qui meurent. Il y a des camionneurs, des livreurs, des agriculteurs, des caissiers, et des ouvriers entre autres qui assurent nos besoins essentiels au risque de s'exposer au virus et qui n'osent pas rentrer chez eux de peur de contaminer leur famille. Il y a les personnes âgées isolés chez elles ou dans les maisons de retraite sans pouvoir sortir ni avoir des visiteurs. Il y a des funérailles limitées par le nombre de personnes qui peuvent y assister et encore plus triste, les personnes mourantes aux urgences qui ne peuvent pas être physiquement touchés par leurs proches ni les voir qu'à travers un écran avant de mourir.  Finalement, avec les couples et les familles bloqués chez eux, on a constaté une hausse de violence conjugale ou de maltraitance infantile, sans échappatoire facile, sans protection, et sans soutien pour les victimes. La liste des malheurs est longue. Tout cela est tragique, mais peut-être ayant plus de temps à notre disposition, nous avons pensé plus aux personnes moins fortunées que nous et en songeant à leur prêter un coup de main.

 

Les consignes générales pendant la quarantaine
 

Même sans être démunis de ressources ni malades, à l'heure actuelle, beaucoup d'entre nous pourraient être très stressés, se sentir injustement privés et inquiets concernant notre avenir. Tout cela peut amener aux problèmes de santé mentale majeurs. L'anxiété chronique, voire la panique, la dépression, les troubles de sommeil et alimentaires, même les actes compulsifs et irraisonnés et parfois autodestructeurs. Tous ces troubles sont autant de conséquences psychologiques négatives liées au confinement susceptibles d’entamer durablement la santé mentale. Voilà quelques conseils généraux pour nous aider à mieux vivre ces épreuves et à vous prémunir contre ces troubles :

 

Veillez à votre hygiène de vie : suffisamment de sommeil, une bonne nutrition, de l'exercice physique

Structurez vos journées avec une routine :

Lavez-vous, coiffez-vous, rasez-vous et habillez-vous même si vous ne sortez pas de chez vous

Restez informé mais évitez de vous accrocher trop aux actualités sur le COVID 19.

Maintenez une distance sociale et portez un masque quand vous quittez votre domicile.

Lavez les mains souvent et désinfectez des produits venant de l'extérieur.

Restez focalisé sur le présent mais aussi planifiez et préparez-vous pour des changements futurs éventuels en évitant des projections pessimistes sur avenir.

Soyez reconnaissant pour tout ce que vous avez de positif et contents d'être en vie.

Évitez un isolement social excessif : autant que possible, restez en contact avec les autres par téléphone, Skype, Zoom, Facebook ou Whatsapp sans en faire trop.

Connectez-vous avec la nature.

Prenez le temps de méditer, pratiquez le yoga.

Passez du temps seul(e) de qualité.

Faites des activités créatrices ou ludiques.

Faite un nettoyage printanier.

Profitez au maximum de la situation actuelle.

Consulter un médecin si vous avez une forte fièvre, des toux excessifs, une perte de l'odorat et du goût, des douleurs musculaires, des difficultés respiratoires, ou si tout simplement vous ne vous sentez pas comme il faut.

 

Un secours psychologique
 

En dehors de cette liste de conseils généraux, parfois nous n'arrivons pas malgré ces indications à sortir de nos problématiques psychologiques ou psycho-sociales seul(e). Dans ce cas, nous pouvons profiter d'un accompagnement thérapeutique et bienveillant. Il pourrait nous offrir un espace privé et confidentiel pour aérer nos plaintes et nos angoisses, exprimer librement nos sentiments sans jugement, résoudre nos problèmes, acquérir des outils pour mieux gérer notre corps, nos émotions et nos pensées,  ne pas nous sentir isolé(e) et peu équipé(e) pour mieux accepter et nous ajuster à la situation actuelle et enfin pour faire face et pour surmonter nos problèmes passés et pour mieux nous préparer pour des problèmes à venir.

 

Avec une formation et une expérience professionnelle importantes en tant que psychothérapeute et psychologue clinique aux USA et en France, je vous propose un suivi psychologique de court ou de long terme qui pourrait vous aider à franchir vos impasses et sortir de vos abîmes personnels, à enlever des blocages, à traiter des traumas, à résoudre vos problèmes actuels et à apaiser vos symptômes en voie à une vie plus satisfaisante et pleine de sens.  Une écoute profonde de ma part vous permettrait de trouver votre propre voix et éventuellement vos forces et votre élan vitale pour avancer vers un avenir plus désirable.  Je vous propose également une boîte à outils psychologiques dont vous pouvez vous en servir à volonté.

 

Je pratique des thérapies individuelles, de couple et de famille. Ma patientèle comprend les adolescents, les adultes et les personnes âgées. Elle se compose de toutes personnes quelques soient leur religion, culture, profession, orientation sexuelle ou de statut socio-économique. J'ai une expérience clinique en cabinet et en milieu hospitalier pour traiter la dépression, les troubles anxieux (y compris les TOCS, les crises de panique, les phobies et le stress post-traumatique), les troubles de l'humeur, le deuil irrésolu, les comportements addictifs, et les problèmes relationnelles et familiales. S'il est utile ou nécessaire, je vous orienterai vers des spécialistes pour complimenter un travail psychologique avec moi. Je suis bilingue, anglais/français si vous êtes anglophone et plus à l'aise dans votre langue natale. La thérapie que je vous propose est multi-référentielle : psycho-dynamique, cognitivo-comportementale, (TCC), et systémique. Veuillez trouver ci-bas quelques techniques et approches que j'utilise pour vous aider :

 

Mes approches psycho-thérapeutiques :

 

La restructuration cognitive

La thérapie de l'acceptation et de l'engagement (l'identification et la mise en accord de vos valeurs avec vos actions)

La thérapie pour modifier des schémas précoces inadaptés

Les techniques pour gérer le stress et les émotions excessives

Les techniques pour augmenter l'estime de soi et la confiance en soi

Les techniques pour affirmation de soi et une meilleure communication avec les autres

Les techniques de Gestalt thérapie

La reconfiguration des systèmes sociaux et familiaux

La découverte et la mise en application de ressources internes et externes

L'identification de vos droits et de vos valeurs à mettre en accord avec vos actes

L'expression artistique

La pleine conscience

La respiration ventrale

La relaxation progressive

 

Mes méthodes de travail sont adaptées à la demande, à la personnalité, et aux problématiques particulières de chacun et de chacune de mes patients en respectant leur rythme et leurs possibilités financières.

 

Je vous invite sur mon site internet afin d’échanger avec moi par écrit ou par téléphone au 06 28 06 79 34 ou au 05 31 54 12 91. Si vous avez des questions à me poser vous pourrez également fixer un rendez-vous avec moi par téléconsultation ou en cabinet sur ce site internet ou sur DOCTOLIB.

 

Je vous souhaite une bonne journée et un bel avenir.

 

Cordialement,

Déborah de Camaret,

Psychologue clinicienne et psychothérapeute